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Snake of June

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les avis de Cinemasie

6 critiques: 3.38/5

vos avis

20 critiques: 3.54/5

visiteurnote
Zoal 2.5
yansan 3.5
Toxicguineapig 3.5
Titeuf@ 4.25
seka 2.75
Samehada 3.75
punkfloyd 3.5
Pikul 3
nisei 4.5
JoHell 3.5
Izzy 4.5
Gaor 4.25
Fusako 3.75
Flichtenbloden 2.5
Epikt 3.75
Dooliblog 4
chronofixer 2.5
Bastian Meiresonne 3.75
Antaeus 4
750XX 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Beau mais chiant

Visuellement le film est magnifique, il y a des séquences de grande beauté mais cela ne suffit pas. L'histoire ne fonctionne pas très bien ou plutot elle n'est pas intéressante. Dommage, on est deçu.

13 octobre 2004
par Zoal


C'est pas le meilleur...

Je suis fan des films de Tsukamoto mais la je dois dire que je n'ai vraiment pas accroché celui ci. J'ai trouvé qu'il était vraiment différent de ce que j'ai pu voir jusqu' ici mais que certaines scènes sont restées propres au réalisateur, tant mieux.

25 juillet 2004
par seka


Encore !

Vivez vos fantasmes bordel ou c'est Shinya qui s'en charge :)

24 janvier 2003
par Gaor


Déroutant et au final un peu déçu je suis

Contrairement aux autres films de Tsukamoto, je suis resté complètement opaque à celui-ci. Rien ne m'a touché et je me suis même parfois plutôt ennuyé. L'histoire était pourtant intéressante. Dommage...

29 mars 2004
par Flichtenbloden


BOF

si vous ne connaissez pas encore TSUKAMOTO mieux vaut vous reportez sur TOKYO FIST ou TETSUO (le2 est plus accessible). SNAKE OF JUNE rappelle quelquefois Tetsuo 1 dans la réalisation (le côté rétro 60's-80's) mais pour moi ca ne me plait quere plus qu'un film de la nouvelle vague (eh oui faut aimer). ce n'est pas mauvais en soi mais ça tourne un peu dans le vide, comme pas mal de films asiatiques il faut bien le dire. trop maniéré à mon gout et un discours peu convaincant font de SNAKE OF JUNE un film mineur.

29 janvier 2004
par chronofixer


Téléphone rose

"Snake of June" marque un point de rupture dans l'œuvre de TSUKAMOTO et un autre pas vers un cinéma de maturité. S'il avait voulu dès avant "Tetsuo" réaliser une oeuvre fortement érotique, son exploration du rapport entre la chair et le métal, puis de la violence dans l'homme l'ont amené très loin de son vœu premier. Partant d'une tentative de co-production avec Canal +, TSUKAMOTO rédige donc finalement son projet si longuement pensé. Il s'inspire de "L'Historie de l'œil" de Georges Bataille et part d'un dessin réalisé en tant qu'écolier d'un escargot mouillé par les gouttes de al saison des pluies. Il ne rompt tout de même nullement avec son univers et son style si personnels : au contraire, l'histoire particulière de la libération sexuelle d'une femme continue à explorer toujours davantage les tréfonds de l'âme humaine, trouvant leur aboutissement dans le futur "Haze". Troublante histoire, une nouvelle fois largement inspirée de l'univers particulier de David Lynch, réalisateur avec lequel TSUKAMOTO entretient de profonds liens tout au long de son oeuvre, quelques scènes demeurent obscures et abscons même après plusieurs visions du film. Purs moments de sensations, comme TSUKAMOTO les affectionne tant. Il n'en délaisse pas moins non plus sa mise en scène particulière, en optant une nouvelle fois pour un merveilleux Noir & Blanc parfaitement maîtrisé, une mise en scène sous forme documentariste pour renforcer un côté véridique et voyeuriste et quelques cadrages "coups de poing" dans le sens premier du terme. Un cinéma d'adulte destiné à un public adulte, dont la moiteur érotique prend tout sens pour tout couple marié. Parmi ses meilleurs films !!!

28 novembre 2005
par Bastian Meiresonne


"Eyes Wide Shut", revisité par Tsukamoto.

"Snake Of June" est le film le plus abouti de Tsukamoto Shinya. Loin du délire cyber-psychédélique d'un "Tetsuo" ou de sa suite ratée, loin de la médiocre bisserie fauchée d'un "Hiruko", loin de la violence percutante d'un "Tokyo Fist" ; "Snake Of June", tout en restant cohérent dans l'oeuvre du cinéaste nippon, poursuit les efforts amorcés avec "Bullet Ballet" et concrétisés avec "Gemini". "Snake Of June" se présente donc en quelque sorte comme le stade final de la personnalité artistique de son auteur. C'est aussi le Tsukamoto le plus mature. Car le thème du désir dans un couple à la dérive n'est pas le plus facile à traiter. Surtout quand on s'y colle après un Maître tel que Kubrick. Et encore plus quand on prend une heure de moins pour en parler. Mais au final, l'exercice est plutôt réussi, car s'épargnant des décalages "mangaesques" qui l'auraient décrédibilisé, au profit d'un cachet hypno-érotique du plus bel effet, de quelques passages plus cohérents avec l'univers développé par Tsukamoto en début de carrière, et jouant sur une sobriété bienvenue d'effets esthétiques et de mise en scène (usage du noir & blanc, pluie qui s'abbat continuellement, score discret), instaurant une véritable atmosphère en phase avec la noirceur du propos. Mature, intelligent, sensitif, sobre, érotique, "Snake Of June" est, si ce n'est un chef d'oeuvre, au moins le meilleur Tsukamoto à ce jour.

03 janvier 2005
par Antaeus


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